Les
oiseaux de nos jardins
par Léa
Sommaire :
Introduction,
Accenteur,
Aigrette,
Alouette,
Bécasse,
Bécassine,
Bec,
Bergeronnettes,
Bouvreuil,
Bruants,
Canard colvert,
Chardonneret
élégant, Chouettes et Hiboux,
Corneille noire,
Coucou
gris, Epervier d'Europe,
Fauvettes,
Foulque macroule,
Geai
des chênes, Grimpereau,
Gros bec casse noyaux,
Héron cendré,
Hiboux,
Hirondelle,
Huppe
fasciée, Merle noir, Mésange
charbonnière
Cet oiseau est sans doute le plus fréquent de nos jardins.
En nombre croissant, les merles sont certainement les plus nombreux aussi, au vu des dernières statistiques des relevés de comptage des oiseaux des jardins.
Habillé d’une belle livrée noire, possédant un beau bec tout jaune, le merle noir est peu craintif tout en restant prudent.
Merle noir (photo
Ditmoitout)
Habitat
Au départ, c’était un oiseau de la forêt et petit à petit, il s’est rapproché des habitations, colonisant tous les endroits où il peut se nourrir et nicher.
Comment et où l’observer
Partout, il est partout : en campagne,
dans les forêts, dans les jardins, dans les parcs, dans les villes. Du moment que l’on ne l’approche pas de trop
près et que l’on le laisse tranquille, on peut l’observer à loisir.
Il est possible de le voir toute l’année dans son jardin.
Quoique lui aussi s’envole vers des contrées plus clémentes en hiver.
Généralement, il migre de l’Est vers l’Ouest ou le sud de l’Europe.
Mâle et femelle sont très distinctifs, il est facile de les différencier.
Merlette (photo
Léa)
Chante beau merle, chante !
Le chant du mâle est un gazouillis non répétitif et mélodieux, flûté et assez grave, aux strophes plus ou moins longues mais souvent terminées par des sons moins purs et parfois un peu grinçants. Ce chant est réalisé depuis le haut des arbres, le toit des maisons ou tout autre perchoir dominant les environs.
Merle chanteur (photo
Wikipédia "Malene Thyssen")
Sautille beau merle,
sautille
Très particulière comme gestuelle. Le merle se déplace en sautillant sur le sol les deux pattes ensemble.
Nourriture
Vers de terre, baies, fruits, chenilles, petits mollusques, larves, insectes...
Il adore farfouiller au sol, soulever les feuilles et les rejeter de coté pour voir ce qu’il y a en dessous.
Merles (photo Léa)
Le temps des
amours
Dès l’hiver fini, le merle se met à chanter afin de séduire une belle merlette.
Le nid sera fait de bric ou de broc, au centre d’un buisson, d’un rosier, d’une haie, d’un arbre touffu...
Les 3 à 5 œufs éclosent au bout de 15 jours. Les petits commencent à voler au bout de 13 jours mais seront nourris par leurs parents pendant trois semaines.
Deux à trois pontes dans l’année n’est pas surprenant.
Les mésanges sont pour la plupart des passereaux de la famille des Paridés. Ce sont de petits oiseaux actifs, au bec court, de forme assez trapue. Elles sont arboricoles, insectivores et granivores. Le mâle et la femelle sont semblables ; les jeunes ressemblent aux adultes.
Elles nichent dans des trous d'arbres, des creux de murs, mais utilisent souvent les nichoirs dans les jardins. Elles sont très sociables et fréquentent volontiers les mangeoires en hiver.
La mésange charbonnière est la plus grande des mésanges d'Europe et la plus commune de nos pays. Moins agile que les autres mésanges, elle passe beaucoup de temps par terre.
Mésange
charbonnière (photo Gérard Lorriaux)
Habitat
Forestière, elle se plait à la campagne dans les forêts de feuillus de plaine, dans les parcs et les jardins. Elle a envahi également les espaces verts des villes.
Description
De la taille d’un moineau, mâle et femelle sont ressemblant.
Male et femelle : tête noire, joues blanches, dessous jaune
Le jeune est beaucoup plus clair que ses parents.
Le bec est fort et foncé.
Ventre, une barre centrale et verticale de plumes noires sépare les plumes de couleurs jaunes.
Chez le mâle, cette barre est beaucoup plus large que chez la femelle, seul signe de distinction entre les deux.
Comment et où l’observer
Le plus facile pour observer une mésange charbonnière est bien sûr, en hiver, à la mangeoire garnie de graines de tournesol.
La plus part du temps, on pourra l’observer toute l’année dans son habitat. Elle fréquente le plus souvent les ramures des arbres, les arbustes, les haies bocagères ou de nos jardins.
Familière, elle se laisse regarder à condition de rester discret.
Elle se déplace facilement au sol, en sautillant.
En dehors de la période de nidification, on peut la rencontrer un peu partout.
Au temps des amours, elle reviendra vers son habitat naturel ou des nichoirs installés dans son aire d’évolution.
Mésange
charbonnière (photo Léa)
Alimentation
Menu varié en fonction des saisons : insectes, graines, invertébrés à condition qu’ils soient posés ; la mésange charbonnière ne chasse pas les insectes ailés.
Hôte bénéfique des jardins potagers, elle adore, les pucerons, les coléoptères, larves en tout genre, les araignées, les petits mollusques
etc...
En hiver, elle a besoin de lipides ; elle continuera de dévorer les
insectes... et autres qu’elle trouvera. Elle peut aussi se nourrir d’amandes des fruits à coques dures.
Mésange
charbonnière (photo Gérard Lorriaux)
Le temps des amours
Espèce cavernicole, elle a besoin de trouver un « creux » abrité pour faire son nid.
Creux d’arbres, de murs, des boites aux lettres, des nichoirs fabriqués...
Dès le printemps, Monsieur repère l’endroit idéal, où le nid sera bien à l’abri.
Il part à la recherche de sa compagne, celle-ci peut-être la même que l’année précédente.
Ayant jeté son dévolu sur une jolie petite mésange charbonnière, il l’invite à venir visiter son nichoir, en tapotant du bec l’entrée de l’abri. Si celui-ci ne lui convient, la belle s’en va plus loin, et Monsieur est bien obligé d’en proposer une autre. La femelle continue de le regarder, de
voleter... tout autour de lui. Alors Monsieur Mésange Charbonnière lui offre des petites proies, des
insectes à déguster; ceci afin de lui prouver qu’il pourra assurer sa nourriture quand Madame couvera. A ce moment, la femelle se comporte comme un jeune oisillon, pour vérifier si Monsieur sera capable de nourrir lui aussi la nombreuse nichée. Tout est bien qui finit bien, Madame Mésange Charbonnière confirme son choix à l’élu, en venant passer la nuit même dans le nichoir choisir par eux deux.
Le nid sera fait de bric et de broc, tiges, radicelles et beaucoup de mousse. Le nid doit être douillet pour recevoir ses petits. Elle pondra de 3 à 18 œufs en avril ou en mai, en fonction du climat. Seule la femelle couvera, nourrit par le mâle et ce, pendant 14 jours.
Les petits se nourris par les deux parents pendant environ 18 jours, et ensuite s’envoleront.
Les parents ne font que cela de toute la journée, entre 30 à 70 becquées par jour.
A la sortie du nid, les jeunes suivent leurs parents pendant une semaine.
Ensuite ils suivront leur voie dans l’environnement immédiat ou plus loin.
Nourrissage
de jeunes mésanges charbonnières (photo Marmotton)
Sources :
-
Wikipédia
- Oiseaux.net
- livres :
1. oiseaux du monde Collection L'oeil et Nature de chez Bordas
2. Guide Peterson des oiseaux de France et d'Europe
3. Encyclopédie des sciences de la Nature de Larousse
4. Traité des Oiseaux du jardin de chez Rustica
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